La pensée peut-elle changer les choses ? La joie contribue-t-elle à la guérison ? Comment le Zohar qualifie-t-il celui qui exprime de la tristesse ? Voici quelques enseignements du Rabbi de Loubavitch qui inspirent, en ces temps difficiles, encouragement et réconfort.

  • Soyez positif !

Maintes fois nous avons cité l’adage et l’enseignement de nos maîtres et dirigeants : « Pense bien et tout ira bien. » (Cela veut bien dire que la pensée a de l’effet) – or à l’opposé de tout cela, vous « inventez » des pensées allant dans le sens contraire et bien que nous nous trouvions en Adar, mois en lequel il nous est commandé de multiplier dans la joie, vous vous installé dans la tristesse (voir le Tanya à ce propos), etc.

Nous conclurons une parole royale : « Pense bien et tout ira bien » de manière visible et tangible.

Igrot Kodech, Lettre n° 7613 – Adar 5721 – 1961

  • Pense bien et tout ira bien

Je viens de recevoir votre lettre…  Vous m’y décrivez votre situation actuelle.

Or, vous avez sûrement entendu le dicton du Rabbi Maharach, grand-père de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel : « On a coutume de dire que, si l’on ne peut passer sous l’obstacle, on doit passer au-dessus de celui-ci. Je considère, pour ma part, que l’on doit passer a priori par le dessus. » Il en est de même, en l’occurrence, bien qu’il eût été normal d’attendre que la joie se révèle pleinement lorsque votre état de santé s’améliorera, néanmoins, en fonction de ce qui vient d’être dit, il convient d’anticiper la joie à l’amélioration d’ordre médicale de manière manifeste, et c’est cela même qui en hâtera l’issue.

Ceci est dans l’esprit du dicton que l’on a maintes fois entendu des dirigeants de ‘Habad : « Pense bien et tout ira bien. » Il est évident que lorsque l’on exprime tout cela avec des paroles joyeuses et par des actions joyeuses, surtout pour ce qui vous concerne, avec votre plume d’écrivain vous avez les moyens influencer de nombreuses personnes, en la matière, alors on reçoit « la récompense de ceux qui sont heureux et qui réjouissent », selon l’expression du traité Taanit 22a.

Igrot Kodech, Lettre nº 6026 – 1er Chevat 5718 – 1958

  • La joie a le pouvoir d’améliorer la situation

Vous me précisez que vous n’êtes pas satisfait de votre travail, que celui-ci est difficile, etc. Contre toute logique, certains sont convaincus qu’ils n’ont nul besoin de sourire ou d’être satisfaits de la manière dont D.ieu dirige le monde, en général, et ce qui les concerne, en particulier, puisqu’une telle réaction pourrait signifier que ces personnes sont satisfaites de ce dont elles disposent. Or, aussi bon que ceci puisse être, on peut toujours imaginer meilleur. En conséquence, elles doivent, en permanence, soulever des objections avec amertume devant les difficultés, et ce, à chaque pas et en toute chose.

Il est clair que ceci va à l’encontre de l’enseignement de notre sainte Torah et a fortiori de l’explication que nos Sages donnent du verset : « Toute âme Te loue.» Ils disent, en effet, que l’on doit louer D.ieu pour chaque respiration [Nechima, la respiration, est de la même étymologie que Nechama, l’âme] … De plus, le saint Zohar affirme qu’en ayant un visage contrit, on éveille cet état dans l’au-delà et dans l’énergie qui en découle. En revanche, lorsque l’homme est joyeux et satisfait quelle que soit de sa situation, ceci permet d’améliorer sa situation et même passer du bien au meilleur. (Vous consulterez, à ce sujet, le Zohar, tome 2, page 184b).

D.ieu fasse que vous preniez conscience de votre bonheur, que vous compreniez qu’Il vous a placé dans un espace éclairé. Vous devez Le remercier et Le louer pour les succès obtenus grâce à votre engagement à ce jour.

Igrot Kodech, Lettre n° 3706 – 10 Mena’hem Av 5715 – 1955