• La nécessité de suivre les directives du médecin, étant l’émissaire de D.ieu à qui la permission fut donnée de guérir

Dans ce chapitre, nous expliquerons que les directives du médecin ne doivent être respectées uniquement parce que la conduite naturelle l’impose, mais plutôt du fait que ces instructions soient la voie que D.ieu à choisie pour guérir l’homme. Le médecin ne peut guérir par ses propres moyens, c’est bien D.ieu Qui lui donne la force et l’autorisation de guérir par ses traitements.

Ainsi, le fait de suivre les recommandations du médecin est, en réalité, la mise en pratique des recommandations de D.ieu, Qui envoya Sa parole par Ses émissaires : les médecins, afin de guider l’homme et de l’accompagner dans le chemin à suivre pour obtenir la guérison de ses maux.

Les directives du médecin proviennent de Celui qui l’envoie, D.ieu

« Vous me rapportez les propos des médecins. Or, vous connaissez le principe, applicable au comportement de chaque Juif, selon lequel celui-ci doit être basé sur les enseignements de notre sainte Torah. En l’occurrence, nos Sages nous disent que « le médecin a été autorisé à guérir », ce qui veut bien dire qu’il agit en tant qu’émissaire de D.ieu. Bien souvent, il ne perçoit pas lui-même la dimension profonde de cette mission, mais, en tout état de cause, il ne fait que rapporter les propos de Celui Qui le mandate. De la sorte, son avis devient partie intégrante de la Torah.

Il résulte de tout cela que, même si l’on ne comprend pas bien l’émissaire, même si l’on se pose des questions à son sujet, comme vous le faites vous-même dans votre lettre, il ne doit rien en découler, dans la manière dont on se conforme à ses prescriptions.

Je suis donc convaincu que, dès réception de la présente, vous commencerez à mettre en pratique ce que le docteur vous a dit. Puisse D.ieu faire qu’en l’écoutant et en vous conformant à ses prescriptions, vous connaissiez une immense réussite, dans tous les domaines.

De même, il est bien clair que le fait de ne pas manger à l’heure ou bien de ne prendre qu’un seul repas par jour ne correspond pas à la voie du Baal Chem Tov, qui nous a été maintes fois décrite par nos saints maîtres. Il est précisé, également, à propos du corps : « tu lui viendras en aide ». Il faut donc écarter les jeûnes et les mortifications.

J’espère obtenir, de votre part, une réponse rapide, me disant que vous appliquez tout ce qui vient d’être dit. Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite. »

(Iguerot Kodech, lettre n° 5289)

Suivre les consignes du médecin, même lorsqu’on ne les comprend pas

« J’ai été satisfait de recevoir ta lettre, dans laquelle tu me décris également ton comportement, en particulier pour ce qui concerne ton alimentation et tout ce qui a trait à la santé physique. Notre sainte Torah, Torah du D.ieu de vie, demande de se conformer aux prescriptions du médecin. En effet, “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”, de sorte qu’il est uniquement un émissaire.

Bien entendu, on peut faire part au médecin de ses objections et de ses propres idées, y compris de celles que tu m’indiques. Néanmoins, après qu’il les ait écoutées, il faudra se conformer à ce qu’il prescrit, que cela corresponde à ses propres idées ou non. En effet, comme je l’ai dit plus haut, le médecin n’est qu’un émissaire, se servant du pouvoir et de l’agrément qui lui ont été conférés par la Torah et qui, de ce fait, sont à la fois le bien du corps et de l’âme.

Et, si l’on ne comprend pas tout cela, même s’il semble qu’il en soit autrement, cela n’est pas étonnant, car la Torah est la Sagesse et la Volonté du Saint béni soit-Il. Il n’est donc pas surprenant qu’un homme ne puisse comprendre tout ce qu’elle dit. Pour autant, il doit mettre en pratique toutes ses Injonctions, même s’il ne les saisit pas. A terme, il parviendra à les comprendre.

J’espère que tu te conformeras à tout ce qui vient d’être dit, que tu le feras avec joie et enthousiasme.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela. »

(Iguerot Kodech, lettre n° 5475)

D.ieu tient chacun dans la main, même à l’hôpital

« Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous m’annoncez qu’un médecin préconise l’hospitalisation de votre épouse, pendant quelques jours, afin d’effectuer des examens. Or, pour différentes raisons, par ailleurs sans fondement, votre épouse a peur de l’hôpital.

Vous devez lui expliquer ceci, en des termes qu’elle pourra comprendre, dans son état d’esprit actuel :

D.ieu a créé le monde et le dirige. Ceci est vrai aussi bien pour l’hémisphère inférieur, où nous nous trouvons [les états unis], que pour l’hémisphère supérieur, où vous êtes [en terrre sainte]. Il dirige par Sa Parole, ordonne ce qui doit être. Rien au monde ne saurait se faire sans Son intervention et D.ieu accomplit tout ce qu’Il désire. Néanmoins, Il souhaite que nous forgions un réceptacle en ayant recours aux lois de la nature, c’est-à-dire en agissant de manière naturelle.

Lorsqu’un Juif, homme ou femme, ne se sent pas bien, il doit consulter un médecin. Cela ne veut pas dire que ce dernier pourra faire ce que bon lui semble, mais que D.ieu l’a choisi comme émissaire pour qu’il s’acquitte de la mission qu’Il lui confie.

Lorsque l’on place sa confiance en D.ieu et que l’on écarte les doutes, lorsque l’on prend conscience qu’Il dirige le monde, on peut constater tout cela de ses yeux de chair, à chaque pas, s’apercevoir que D.ieu nous prend par la main et nous conduit de la meilleure façon, matérielle et spirituelle à la fois.

Si elle est hospitalisée selon l’avis du médecin, elle n’en reste donc pas moins sous l’autorité de D.ieu, Qui la protégera, s’assurera que tout se passe de la meilleure façon pour elle, qu’elle obtienne la santé physique et morale.

Elle doit uniquement raffermir sa foi et sa confiance en D.ieu, être convaincue que la bénédiction de mon beau-père, le Rabbi se réalisera. Car, il l’a bénie, la bénit et la bénira encore pour qu’elle guérisse et puisse très vite donner de bonnes nouvelles, annoncer qu’elle se sent bien. »

(Iguerot Kodech, lettre n° 734)